En tant qu'évangélistes, nous sommes tous occupés à prêcher l'Evangile - comme nous devrions l'être ! Mais pour avoir un ministère d'évangélisation efficace, il faut s'entourer d'une équipe efficace. Que nous voulions l'admettre ou non, l'efficacité de notre équipe a beaucoup à voir avec notre leadership.
"J'ai un immense respect pour les membres de mon équipe. Individus pieux et travailleurs, ils sont souvent peu reconnus pour leur rôle essentiel dans le ministère. Nous partageons pourtant la même vision, et sans eux, mon ministère d'évangéliste ne serait pas ce que Dieu en a fait aujourd'hui."
Luis Palau
Écoutez le témoignage de Doug Gehman, président de Globe Internationalqui partage des principes de leadership essentiels pour diriger votre équipe dans l'article du blog d'aujourd'hui.
Je me souviens du jour où le pouvoir du leadership m'a frappé pour la première fois. Nous vivions en Thaïlande, nous avions terminé un stage de trois ans, et nous lancions maintenant un nouveau ministère et construisions une équipe. Je discutais avec un collègue missionnaire, un ami enseignant britannique qui vivait dans notre ville. Je lui ai parlé de certains de mes plans pour commencer un travail d'évangélisation au Sri Lanka. Presque en passant, il a dit : "Les leaders sont doués par Dieu pour faire bouger les choses." Je me suis dit : " Oui ! C'est ça ! Dieu m'a donné le don de faire bouger les choses !".
Le Dr Henry Cloud affirme que la fonction la plus importante du leadership est de "définir la réalité". Les leaders passent au crible le brouillard des questions pour voir ce qui se passe réellement, où sont les problèmes et ce qu'il faut faire pour les résoudre.
Mais le leadership, c'est plus que de voir un problème et de faire quelque chose pour le résoudre. La clarté de la vision n'est que le premier don du leadership. Le second, tout aussi important, est la capacité d'inspirer les autres à relever le défi, à rejoindre l'équipe et à se mettre au travail. En bref, vous n'êtes PAS un leader tant que personne ne commence à vous suivre !
Il y a beaucoup de leaders visionnaires "solitaires" qui ont beaucoup de vision et de clarté. Malheureusement, ils n'ont pas les compétences ou la patience nécessaires pour bâtir une équipe autour de leur vision. S'ils peuvent inciter les gens à les suivre, ils ne parviennent pas à les garder dans l'équipe. Elles n'ont pas développé de compétences d'équipe. Ils ont tendance à rallier les gens à une cause, mais les maltraitent ensuite par sévérité ou par négligence, laissant derrière eux une traînée d'âmes déçues et blessées. Patrick Lencioni affirme que la raison numéro un pour laquelle les gens détestent leur travail est l'anonymat. "Si je disparaissais, personne ne le remarquerait." Les bons leaders font de leur mieux pour éviter un tel malaise chez les membres de leur équipe.
En revanche, un grand leader exprime une vision, construit une équipe autour de cette vision, puis soutient les membres de l'équipe de manière très personnelle. Les gens suivront ce leader dans la guerre ! Ils marcheront dans le feu et traverseront des océans à la nage pour que le rêve devienne réalité.
Mais la direction d'une équipe est délicate. Dans leur ouvrage de référence Management of Organizational Leadership, les auteurs Paul Hersey, Kenneth H. Blanchard et Dewey E. Johnson soulignent que diriger un groupe de personnes exige une grande flexibilité. Vous ne pouvez pas "diriger" ou "influencer" tous les membres de votre équipe de la même manière. Un bon leader ajuste son style de leadership en fonction de la personne et du besoin. En termes simples, un expert a besoin d'un style de leadership différent de celui d'un stagiaire. Un bon leader adaptera également son style à la fois à la compétence et à la confiance.
Les auteurs utilisent un modèle de "leadership situationnel" pour représenter graphiquement les qualités de COMPÉTENCE et de CONFIDENCE (ma paraphrase de leur langage) sur des axes verticaux et horizontaux. Un leader réfléchi représentera chaque membre de l'équipe sur le graphique, à l'intersection de ces deux qualités, dans quatre quadrants possibles. Les auteurs suggèrent des comportements de leader qui sont appropriés pour les personnes dans chaque quadrant. Je recommande vivement ce livre pour développer des styles de leadership réactifs et flexibles.
Les bons leaders apprennent également à connaître les membres de leur équipe en tant qu'êtres humains: leurs préjugés, leurs intérêts, leurs passions et leurs perspectives sur la vie et le travail. En d'autres termes, diriger des personnes ressemble beaucoup à du pastorat. Jésus a dit qu'un berger connaît ses brebis et que celles-ci le connaissent (ma paraphrase).
Pour aider les dirigeants à assimiler toutes ces informations dans de bons styles de leadership, j'ai développé un outil simple : REAP Leadership. L'acronyme REAP définit quatre "postures" qu'un bon leader utilisera pour construire et entretenir une équipe saine.
RECONNAÎTRE les dons. Dieu a donné aux gens des dons différents et ces mélanges de dons seront présents dans les membres de l'équipe qui servent avec vous.
ENCOURAGEZ la croissance. Encouragez les membres de votre équipe à découvrir, à grandir et à utiliser leurs dons dans leur vie personnelle et dans leur ministère.
AUTORISER l'apport. Faites de la place pour les dons qui sont présents dans votre équipe et permettez à leur perspective et à leur valeur de trouver un lieu d'expression dans le ministère que vous dirigez.
PROTÉGER la vision. La vision globale et la direction du ministère doivent rester sur la bonne voie grâce à votre leadership fort, gracieux, cohérent et basé sur le service.
En conclusion, je cite William Easterly, auteur et professeur d'économie à l'université de New York : "Chacun de nous a des avantages innés à faire certaines choses et des désavantages innés à en faire d'autres." Easterly illustre son propos par un scénario d'équipe hypothétique mais divertissant :
"Le paradis, c'est là où les chefs sont français, la police est britannique, les amoureux sont italiens, les mécaniciens sont allemands - et tout est organisé par les Suisses. L'enfer, c'est là où les chefs sont britanniques, la police est allemande, les amoureux sont suisses, les mécaniciens sont français - et tout est organisé par les Italiens."
Bravo, Dr Easterly ! Un bon leader peut - d'accord, un bon leader ESSAIERA - de faire en sorte que les Français, les Britanniques, les Italiens, les Suisses et les Allemands travaillent tous ensemble, s'installent aux bonnes positions et fassent joyeusement leur travail, afin que l'équipe tire dans la même direction et qu'avec une vision unifiée, elle puisse se diriger vers l'objectif ! C'est ça, le leadership !
Le Réseau Mondial des Evangélistes est fier de s'associer à Globe International dans le cadre de la Globe + NGA Collaborative. Avant de créer un nouveau 501c3 pour votre ministère d'évangélisation, vérifiez comment la collaboration NGA + Globe peut vous aider à être opérationnel et à avoir un impact de manière efficace et avec excellence.
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